Janvier 2006

mardi 31 janvier 2006

Nouvelle année !

Voilà je commence ce journal de mon âme à la fin de ce mois terrible ….

En même temps on dit toujours que la fin de quelques  chose c’est le début d’autre chose . Bha moi c’est la fin de mon job et le début de l’année chinoise.

Oui l’astrologie chinoise faut y croire,  faut être comme richard Gere avec Boudha,  convaincue grave. Comme moi quoi.

En même temps cette nouvelle année pourra pas vraiment m’apporter pire 

Je suis au chômage depuis ce soir. Dire la joie que j’ai eu à quitter ce cabinet comptable , je ne peux pas l’expliquer …

Une boite avec quasi que des filles.

Y a un phénomène bizarre qui se passe en entreprise depuis la nuit des temps.

Mettez 10 mecs dans un bureau au bout d’un mois ils sont copains.

Mettez 10 filles dans un bureau au bout d’un mois c’est la guerre civile.

Et bien moi je viens de vivre ces derniers mois dans la guerre civile. Epuisant. J’ai eu le droit a un bouquet de rose pour mon dernier jour (sympa) mais à moitié fanée (moins sympa).

Ils avaient la conscience tellement tranquille que l ‘assistante de direction est restée 1 h avec moi à s’occuper de la santé de mes fichiers Word et excell, voir si j’avais pas fait le grand ménage avant de partir .

Faut dire que j’avais vraiment objectivement des raisons de tout dynamiter . Je bosse sans chauffage depuis le 7 novembre 2005. Depuis tout ce  temps je me suis traînée une méchante grippe je suis sous anti biotiques , je prends même pas mes arrêts maladie , je reviens et  je dois encore me battre pour avoir un chauffage (un chauffage d’appoint çuila qui donne des varices et qui chauffe que le bas des mollets).

L’ambiance était ingérable, un des bigs boss ne m’appréciait pas (j’étais convoquée dans son bureau tous les jours pour tous les prétextes !). Tout ça pour un salaire très très moyen (merdique serait le mot exact en fait ) .

Je bossais dans la ville la plus chic des Hauts de Seine (qui est déjà le département le plus riche de France ce qui est beaucoup trop, pour un si petit salaire comme le mien).

Le sol était en marbre (véridique) je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser quand je marchais dessus avec mes hauts talons. C’est peut être la seule fois de ma vie que j’approcherai du marbre d’aussi près (avec ce que je gagne ma tombe sera sûrement en polystyrène et moi  enroulée dans du papier bulle…)

Voilà. Je vais échapper à tout ça. Enfin le petit inconvénient c’est que je vais me retrouver au chômage.

Demain j’ai 2 entretiens dans des boites intérimaires pourvu que ça marche, sinan je vais devenir folle a rester chez moi !

Faite que pour une fois, rien qu’une toute petite fois j’ai de la chance !

Dans le métro ça m’a fait rire , un mec bourré racontait sa vie en jouant de la guitare. J’adore cette ligne 2, il se passe toujours des trucs. Une ligne vivante avec des vrais gens .

Je change ensuite je prends la 3 , plus chic, plus smart, avec des gens qui se la pètent grave et qui lisent des bouquins dans des langues dont je ne soupçonnais même pas l’existence.

Bha tout à l’heure j’étais comme le mec bourré du métro «  à la recherche d’un emploi » finalement très proche donc ….

C’est une période de remise a zéro des compteurs j’ai l’impression.

Au niveau professionnel déjà (mais ce compteur là revient souvent zéro avec moi).

Au niveau amoureux ensuite. Oui Arthur c’est comme Capri c’est fini. Après 3 ans et demi. Ca aurait pu être pire, on aurait pu avoir un enfant, un appart ou pire être marié mais même pas.

Avec ce que ce mec m’a coûté en psy j’aurai pu facile m’acheter un duplex dans la ville de mes rêves (c’est à dire ma pauvre campagne du val d’Oise). Malgré tout si je me suis accroché c’est que je pensais que  c’était jouable.

En fait j’ai craqué au moment de l’habitation commune. Grosse crise de confiance.

Que pensez d’un mec au planning douteux, qui zappe votre anniv’,  et vous appelle pas le week end quant il est pas là ?

Là vu de l’extérieur ça paraît clair. Mais pour moi Arthur c’était LE mec de ma vie. Aujourd’hui ? On est des « copains de quéquétte ».  Ce terme le choque mais bizarrement pas les actes qui y sont associés…parce que le vrai soucis en fait….c’est ça !

Arthur me manque. Oui mais Arthur me fait pleurer. Oui mais pas toujours. Oui mais quand même ¾ du temps…donc voilà le dilemme….

J’ai discuté aujourd’hui avec une fille du boulot, 33 ans , visage magnifique,  ligne parfaite (un petit 36), sympa, adorable, parfaite.

Bha cette fille se fait plaquer en série. Elle n’en est même plus au stade où elle  veut une fonder famille ou avoir une relation stable, juste une présence.

Si la destinée d’une fille exceptionnelle comme elle est si triste , qu’est ce qui m’attend moi la fille banale ????

Parce que moi je veux tout. La totale.

Faut pas croire que quand je vais au mac do je prends une salade avec vinaigrette lignt. Quand je vais au mac do je veux les menu XXL avec la mayo (aux ogm) le sandwich le coca et les frites qui débordent de partout !!!!! Pourquoi dans la vie je devais être différente ?

Mais j’ai pas été célibataire depuis 6 ans je sais plus comment ça fait moi ! J’arrive même plus a dormir au milieu de mon lit tellement j’ai été habituée à  partager le mien avec un mec. Le pire c’est la pression de mon père « oulalala en plus maintenant tu as 30 ans alors c’est plus évident pour toi » .

A 29 ans ½ était encore jouable mais 30 ans non. C’est un peu comme les dates limites sur les yaourts, a minuit pile , les bactéries attaquent….

Quand je pense que mon ex (pas l’infâme, l’autre, juste avant) je l’ai plaqué car il voulait me scotcher à vie. Moi je voulais voir, voir, voir ….Voir quoi d’ailleurs ? 4 ans et 10 kg plus tard  qu’est ce que j’ai vu de si extra ordinaire ?!  Rien ! C’est peut être ça que je paye. Tout ce que j’ai fait subir à ce  garçon finalement plus que parfait.

Nanananan là j’ai morflé de trop, y a un truc. J’étais serial killer dans ma dernière vie et là je paye c’est ça ?

Bref ….va falloir que j’aille me coucher car comme dirait un vieux dicton « celle qui est ailleurs que dans son lit avant minuit aura une sale tête demain matin quand le réveil matin sonnera».